Divers taxons appartenant aux genres suivants sont illustrés :
Quelques taxons non identifiés sont illustrés :
Les trois genres monoraphidés Achnanthes, Cocconeis et Planothidium sont représentés respectivement par 11, 49 et 4 taxons. La plupart de ces taxons sont peu présents.
Soixante et un genres biraphidés sont repésentés par 404 taxons.
Le genre Amphora
domine par le nombre de taxons, tous sauf exception, étant
présents en très petit nombre.
Le genre Mastogloia
Un inventaire des taxons appartenant au genre Mastogloia présents le long du littoral de Basse-Terre a été publié en 2013 (Loir & Novarino 2013; figures).
Les préparations utilisées pour cet inventaire
étaient de qualité peu satisfaisante. Un nouvel examen
très approfondi des prélèvements obtenus en 2006
et 2007, réalisé en 2014, a mis en évidence de
nombreux taxons du genre Mastogloia non observés antérieurement (voir liste). Leur nombre total (57) diffère peu de ceux établis à Marie-Galante (64) et en Martinique (60). En 2006, seulement 20 taxons avaient été observés.
Dans Loir & Novarino 2013, planche 23, 3 des 5 figures attribuées à Mastogloia subaffirmata correspondent en fait à Mastogloia cyclops ( présence d'un stigma sur un côté de l'aire centrale).
Trois
espèces, non identifiées, non observées à
Marie-Galante et en Martinique, sont présentes à
Basse-Terre. Elles
ont été dénommées M. sp. 19, M. sp. 20 et M. sp.C.
Cette dernière a été
trouvée en Mer Méditerranée (Corfou).
Divers taxons sont illustrés :
Conclusions
Les
populations diatomiques des fonds meubles de la côte ouest de
Basse-Terre sont caractérisées par une grande
diversité aussi bien générique que
spécifique. Toutefois, en dépit
de cette apparente diversité spécifique, les
populations présentes dans 4 prélèvements sont chacune, sinon
monospécifiques, tout au moins dominées par un taxon.
A intervalle d'un an, les deux séries de
prélèvements ont été
réalisées en début et en fin d'hiver. Les
différences dans la représentation des genres Amphora, Cocconeis et Diploneis notamment,
ainsi que dans les diverses espèces présentes
(70 % des taxons observés en 2007 ne l'ont pas été
en 2006), pourraient être dûes, pour partie au faible nombre de
prélèvements et à l'échantillonage et pour
partie à des variations au cours du temps (variations
saisonnières ?).
À Basse-terre, c'est le genre Amphora
qui domine avec 68 taxons. Dans cette île, à Marie-Galante et en Martinique, le genre Nitzschia représente environ 10 % des taxons observés.
Les populations diatomiques de la
côte ouest de Basse-terre (collectées en
janvier et mars), ainsi que celles de la côte ouest de la
Martinique (collectées en mars-avril), présentent une plus grande diversité génèrique et spécifique que celles de Marie-Galante (collectées en mars et mai). Même
si l'on ne peut exclure un effet de la période
de prélèvement, il est permis
de penser que la nature minéralogique des sédiments
pourrait participer à cette différence. À Marie-Galante le sable
est d'origine corallienne tandis que sur les côtes ouest de
Basse-terre et de Martinique il résulte essentiellement de l'abrasion de roches
ignées d'origine volcanique.
Les genres dominants aux Antilles Françaises :
|
Marie-Galante |
Guadeloupe |
Martinique |
Genres |
62 |
98 |
87 |
Taxons ** |
295 |
540 |
560 |
Mastogloia |
64 (21 %) |
57 (10,6 %) |
60 (11 %) |
Nitzschia |
31 (10,4 %) |
71 (13,1 %) |
62(10,53 %) |
Amphora |
27 (9,2 %) |
78 (14,5 %) |
79 (13,4 %) |
Cocconeis |
25 (8,4 %) |
49 (9,1 %) |
34 (5,8 %) |
Navicula |
14 (4,7 %) |
39 (7,2 %) |
51 (8,7 %) |
Diploneis |
13 (4,4 %) |
25 (4,6 %) |
28 (4,8 %) |